En quoi consistent les médias défavorables?

Ladanna James
Par
Ladanna James
Head of Marketing and Partnerships
En quoi consistent les médias défavorables?

La surveillance des médias défavorables, aussi appelée contrôle des nouvelles négatives, se définit comme étant toute forme d’inconduite ou de renseignement peu favorables au sujet d’un individu ou d’une société que l’on peut retrouver sur diverses sources de médias en ligne, y compris les organes de presse traditionnels et les sources non-structurées. On appelle ces renseignements à la disposition du public, les renseignements de source ouverte (OSINT).

 

Etant donné  qu’il existe des milliards de documents historiques déjà disponibles en ligne et que des millions s’ajoutent tous les jours, les sources de médias défavorables ne manquent pas. Certaines de ces sources de données comprennent des archives et dossiers gouvernementaux, des blogues, des tweets, des commentaires, des forums de discussion en ligne. Comme si cela ne suffisait pas, le nombre de personnes qui consomment ces informations ne cesse de croître de façon exponentielle. À ce jour, internet rejoint 65 % de la population mondiale.

 

Pourquoi les médias défavorables sont-ils importants?

Pour toute organisation soucieuse de sauvegarder son image de marque et sa réputation,  le contrôle des nouvelles négatives est incontournable pour sa gestion des risques. Les institutions fortement réglementées qui ont des responsabilités fiduciaires sont souvent requises par les régulateurs d’inclure le contrôle des médias défavorables à leurs cadres de conformité. Tout manquement à cette obligation peut mener à de sévères pénalités réglementaires. Le contrôle des médias défavorables est une sorte d’assurance contre les éventuelles atteintes à la réputation.

 

Quand, où et comment utilise-t-on la surveillance des médias défavorables?

Un contrôle des nouvelles négatives est effectué lorsqu’une organisation entame une nouvelle relation d’affaires. La vérification de l’entité et  des individus qui la représentent est essentielle. On y a souvent recours dans le cadre des processus d’acceptation de clients ou de « Connais ton client » (KYC), de contrôle des tiers, de vérifications d’antécédents ou même dans le cadre d’un programme de gestion des risques internes. Le contrôle des nouvelles négatives doit s’inscrire dans un processus d’évaluation holistique qui inclut les formes traditionnelles de vérifications des antécédents. Le contrôle des médias défavorables n’est plus désormais une bonne chose à faire, c’est la chose à faire. Pour certaines organisations, le contrôle des médias défavorables constitue la première étape de leur programme, tandis que d'autres l'utilisent vers la fin du processus. Cela dépend des processus opérationnels de chaque organisation.  

 

Qu’est-ce qui constitue une inconduite?

Les crimes financiers, la fraude et les comportements criminels sont des formes évidentes d’inconduite et comptent parmi les plus grandes préoccupations, plus particulièrement pour les institutions financières, les firmes de services professionnels et les entités gouvernementales.

 

Toutefois, la culture d’entreprise, c’est-à-dire l’alignement des valeurs, des croyances et des comportements entre les organisations et ses divers actionnaires est sans doute plus importante que jamais. Des comportements qui jusqu’ici étaient tolérés sont désormais inacceptables. Les biais, le harcèlement, la discrimination et les environnements de travail toxiques sont aujourd’hui perçus différemment. Aussi bien  les investisseurs que le public exigent plus des organisations sur le plan des pratiques entourant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.

 

Les activités d’une organisation et leur impact sur l’environnement sont désormais scrutés de près : les organisations sont de plus en plus tenues responsables de leur mauvaise gestion environnementale par les régulateurs et le public.

 

Comment la surveillance des médias défavorables fonctionne-t-elle?

Certaines organisations font toujours des recherches en ligne manuelles et font appel à des équipes de revue diligente, de sécurité et des professionnels de la conformité pour trouver les renseignements sur des centaines, voire même des milliers d’individus ou d’organisations. Puisque l’information en ligne change rapidement et que les sources viennent de partout dans le monde, il est presque impossible pour les humains de bien faire ce travail manuellement, particulièrement lorsque le nombre est élevé. Naviguer manuellement les renseignements de source ouverte s’apparente à tenter de dompter tous les chevaux d’un troupeau sauvage en même temps! L’information sur internet bouge trop rapidement, est souvent désorganisée et est tout simplement trop vaste pour être maîtrisée par un seul individu.

  

Comment Valital utilise-t-elle la technologie des renseignements de source ouverte?

La plateforme de surveillance des médias défavorables de Valital est propulsée par l’intelligence artificielle (IA), ceci grâce au traitement automatique du langage naturel (TALN)  qui permet aux algorithmes de comprendre  le langage des textes. L’IA apprend le langage humain et utilise le contenu et le contexte pour effectuer des recherches en temps réel. Elle analyse les renseignements de source ouverte et signale les inconduites en lien avec des comportements universellement reprochables comme la discrimination, les crimes ou les fraudes financières, le harcèlement, la violence et les dépendances.

 

Les avantages de cette approche automatisée sont tangibles et conséquents : des recherches et des résultats harmonisés et cohérents, des mises à jour des renseignements en temps réel, des archives centralisées et des économies de temps pour ne nommer que ceux-là. Le plus important est la certitude que l’information recueillie et analysée mènera à des prises de décisions plus éclairées et plus confiantes.

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